Comment préparer les fêtes de fin d’année quand on a un proche malade ou dépendant ?

Dépendance et handicap Comment préparer les fêtes de fin d’année quand on a un proche malade ou dépendant ?

Comment préparer les fêtes de fin d’année quand on a un proche malade ou dépendant ?

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Pas facile de célébrer les fêtes avec ceux qu’on aime lorsqu’on a un proche malade ou dépendant… On vous donne quelques clés pour se retrouver malgré la maladie, le handicap ou l’avancée en âge. 

Réagir à la réticence

Un proche malade ou dépendant peut être réticent à passer Noël ou le Nouvel An en famille, quelle que soit l’affection dont il souffre. Qui dit réveillon, dit repas copieux, ce qui n’est pas forcément compatible avec un traitement. Beaucoup de seniors redoutent les excès de nourriture pendant les fêtes. Pour d’autres, c’est le stress des préparatifs qui est en cause : déplacement, achat, emballage des cadeaux, repas, ménage, décoration, rangement… auquel s’ajoute la pression de “passer un bon moment à tout prix”. Quand on n’est pas en bonne santé, ce bouleversement des habitudes peut être particulièrement éreintant et difficile à vivre. En outre, la situation sanitaire peut créer des tensions supplémentaires : la peur de contracter la Covid ou de la transmettre, en plus de supporter au quotidien une maladie ou une perte d’autonomie.
Lorsqu’un proche exprime une réticence à passer les fêtes en famille, il est essentiel de l’écouter et de bien comprendre la situation pour proposer des solutions adaptées : se contenter d’un thé de Noël, proposer de se déplacer à son domicile, passer la soirée en visioconférence… Dans tous les cas, il ne faut pas forcer la main : si votre proche considère que son état de santé ne le permet pas, laissez-le passer les fêtes comme il l’entend. Mais n’hésitez pas à envoyer une carte ou passer un coup de fil pour montrer que vous le portez dans vos pensées.
Gardez à l’esprit que les fêtes peuvent aussi être un moment difficile en période de deuil, de dépression ou de fragilité psychique. Vous pouvez aussi demander conseil à un professionnel de santé sur la meilleure attitude à adopter. 

S’organiser et accueillir au mieux tous ses invités

Parfois, l’éloignement géographique, l’hospitalisation ou l’hébergement en institution peuvent empêcher un proche de se déplacer pour retrouver sa famille. En EHPAD, par exemple, les sorties sont possibles, mais il est recommandé d’en parler avec l’équipe soignante avant de les organiser. Dans le cas de certaines affections neurologiques, elles doivent être limitées, car elles peuvent perturber l’état mental du patient. Dans ce cas, vous pouvez prévoir un moment pour vous déplacer sur le lieu de vie de votre proche et lui apporter cadeaux, fleurs, friandises…
Dans le cas où votre proche souffre de mobilité réduite, assurez-vous que le lieu où vous vous réunissez est accessible aux personnes en situation de handicap : ascenseur, couloirs larges, mais aussi transports à proximité, appartement dégagé et sans obstacle…
Quel que soit l’état de santé de votre proche, proposez-lui de participer aux préparatifs : cela aide à se sentir inclus, accueilli, acteur de la soirée, et cela lui permettra aussi d’être plus serein le jour J. Proposez-lui de choisir ensemble les invités, la décoration, le menu ou même de faire quelques petites courses ensemble, en ligne ou en boutique physique. 

Passer un bon réveillon : mode d’emploi 

Pour une soirée réussie, assurez-vous que tout est mis en place pour le confort de votre proche. Peut-être a-t-il besoin d’un fauteuil adapté ou de dormir sur place ? Attention également au repas : les personnes malades ou dépendantes doivent parfois suivre un régime alimentaire spécifique. Dans ce cas, plutôt que de proposer un plat à part, servez un repas adapté pour tous, même s’il vous paraît moins copieux. L’alcool peut aussi être interdit : veillez à prévoir suffisamment de boissons sans alcool et diversifiées (soda, eau gazeuse, bière sans alcool, jus de fruits, sirops, jus pétillants…). Dans le cas où un traitement médicamenteux doit être pris, vous pouvez le rappeler à votre proche, surtout s’il est dépendant. Mais évitez de trop insister auprès d’une personne autonome : cela peut rappeler constamment à la maladie et être infantilisant. Elle est seule responsable de son traitement.
A la fin de la soirée, appelez un taxi, une voiture médicalisée ou hébergez votre proche s’il le souhaite. Faites attention aux signes de fatigue : lorsqu’on est âgé ou sous traitement, on peut facilement s’épuiser et se vider de son énergie. N’insistez pas si votre proche veut rentrer de bonne heure et profitez surtout du temps que vous passerez ensemble !

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