Le jeûne intermittent est-il vraiment bénéfique ?

Nutrition Le jeûne intermittent est-il vraiment bénéfique ?

Le jeûne intermittent est-il vraiment bénéfique ?

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Alterner des périodes de jeûnes plus ou moins longues est décidément dans le vent. Pour mincir, mais aussi pour détoxiner l’organisme, être en meilleure forme… Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?

Comment se pratique le jeûne intermittent ?

Pour ses adeptes, pas question d’arrêter de s’alimenter. On continue à se nourrir, à combler ses besoins énergétiques, mais on le fait différemment. La méthode la plus courante, le fasting, consiste à jeûner pour une période de seize heures. Le premier repas se prend à midi, une collation à 16h et le dîner avant 20h. Les trois doivent donc être concentrés sur une période de huit heures. Pendant le temps du jeûne, seule l’eau est recommandée, mais certaines personnes choisissent de s’en priver : on parle alors de jeûne hydrique.
D’autres méthodes existent :
  • jeûner un jour sur deux ; ne rien manger pendant 24 heures puis s’alimenter normalement pendant les 24 heures suivantes
  • le régime 5:2, qui consiste à jeûner pendant deux jours complets par semaine
  • le jeûne partiel, où on alterne des journées où on ne mange que 25% des apports alimentaires habituels, avec une journée d’alimentation normale.

Quels bienfaits ? Quels risques ?

Les adeptes du jeûne mettent en avant des effets bénéfiques sur le poids, mais aussi sur la diminution des risques de maladies cardio-vasculaires et de diabète. Ce régime permettrait également de réduire le taux d’insuline ainsi que le sucre sanguin. Cependant, certains chercheurs ont remarqué une dégradation de la glycémie et de la tolérance au glucose chez plusieurs sujets.
Comme tout régime alimentaire, le jeûne intermittent n’a pas vocation à soigner quelque pathologie que ce soit. Il peut toutefois avoir un bon intérêt préventif, en aidant à rééquilibrer l’alimentation, à ne pas manger sans faim et à reconnaître les sensations de satiété. Dans tous les cas, avant de s’y mettre, il convient d’en parler avec son médecin et de vérifier qu’aucune contre-indication n’existe : grossesse, allaitement, traitement médicamenteux, diabète, problèmes hormonaux… Le taux de glycémie pourra également être étudié tout au long du régime pour vérifier que le patient supporte bien ce nouveau type d’alimentation.

On s’y met ou pas ?

Il n’existe à ce jour que peu de recherches fiables qui prouvent les bienfaits du jeûne intermittent. Il peut être intéressant à pratiquer s’il aide à garder une alimentation équilibrée. Il est essentiel de commencer en douceur et de rester à l’écoute de son corps et de ses sensations. En cas de malaise, de tremblements ou d’inconforts, reprenez une alimentation normale et consultez votre médecin.

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