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Qu’est-ce que la sclérose en plaques ?

 
En France, environ 100 000 personnes sont touchées par la sclérose en plaques (SEP), pour 2,3 millions de malades dans le monde. Comment cette affection fonctionne-t-elle ? Quelle prise en charge pour les personnes touchées ?

Le fonctionnement de la sclérose en plaques

Première cause de handicap sévère (non traumatique) chez les jeunes adultes, la SEP est une maladie auto-immune dont les origines restent encore inconnues. Le système immunitaire se retourne contre nos propres cellules et détruit la gaine de myéline qui protège les fibres nerveuses. La transmission des messages nerveux est donc ralentie et ne peut s’opérer normalement. La SEP évolue par poussées : membres engourdis, troubles visuels, troubles moteurs, sensation de décharge électrique… Au bout de quelques années, celles-ci laissent des séquelles qui peuvent atteindre le corps entier : le cerveau, la moelle épinière, les muscles, le système digestif, etc. 
Certaines formes de SEP sont bénignes et n’altèrent que peu la vie du patient, même après dix ou vingt ans de maladie. Certains patients ne connaissent qu’une seule poussée dans leur vie. Mais parfois, elle peut être plus invalidante et entraîner de graves difficultés physiques. Il est impossible de prévoir les poussées, ce qui fait de la SEP une maladie particulièrement imprévisible. 

Les facteurs de risques : quelques hypothèses

Bien que les origines de la SEP soient inconnues, il apparaît que les personnes dont les proches parents en sont atteints peuvent développer la maladie. Les personnes originaires d’Asie, d’Afrique et les natifs Américains sont les moins touchés, tandis que les européens du Nord sont les plus prédisposés à la SEP. Enfin, l’équateur et les zones tropicales comptent nettement moins de malades. Trois quarts des personnes souffrant de la SEP sont des femmes. 
Les chercheurs ont avancé plusieurs hypothèses de facteurs de risques : 
  • un déficit en vitamine D
  • la consommation importante de tabac
  • le contact avec des solvants chimiques, en particulier en milieu industriel
  • la consommation excessive de graisses animales (acides gras polyinsaturés).
La sclérose en plaques est difficile à diagnostiquer. Il faut en général deux poussées et une période de rémission pour l’identifier. 

La prise en charge de la sclérose en plaques

Bien qu’elle soit considérée comme une maladie incurable, la SEP est aujourd’hui traitée grâce à plusieurs médicaments qui en atténuent les symptômes et ralentissent sa progression. 
Un traitement de fond est généralement prescrit pour réduire l’activité du système immunitaire et freiner la destruction de la myéline. Ces médicaments, appelés immunomodulateurs, diminuent la fréquence des poussées et permettent d’éviter les séquelles invalidantes. 
Lors des poussées, les professionnels de santé prescrivent généralement de la cortisone, qui réduit l’inflammation. Celles-ci passent généralement au bout de quelques jours. 
Grâce à ces avancées, l’espérance de vie des personnes souffrant de SEP a augmenté de 7 ans depuis 2000. 

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