Parkinson : quels sont les facteurs de risques ?

Si les causes exactes de la maladie de Parkinson restent inconnues, certains facteurs de risques ont été identifiés par les chercheurs. Zoom sur les origines de cette affection chronique qui touche huit millions de personnes dans le monde. 

Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson est une affection dégénérative qui touche différentes zones du cerveau et produit des déficiences motrices et des troubles cognitifs. La maladie se manifeste par la destruction des neurones à dopamines de la substance noire du cerveau. 

Trois symptômes guident le diagnostic : 

  • Le tremblement au repos
  • La lenteur des mouvements
  • La rigidité des membres. 

Le diagnostic de la maladie n’est pas chose simple : d’autres troubles musculo-squelettiques ou maladies dégénératives peuvent produire des symptômes proches de ceux de Parkinson. 

Le nombre de cas de Parkinson a plus que doublé au cours des 25 dernières années : il s’agit du trouble neurologique qui augmente le plus à l’échelle mondiale. En 2023, plus de 100 000 personnes sont touchées en France et on dénombre 25 000 nouveaux cas chaque année (Santé Publique France). 

Les causes précises de la maladie de Parkinson restent inconnues, mais différents facteurs de risques ont été identifiés au fil des années. 

Les facteurs de risques de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson n’est ni contagieuse, ni héréditaire. Certaines mutations génétiques ont été observées chez les personnes touchées et augmentent le risque de développer la maladie, mais elles restent très rares. 

Certains facteurs environnementaux sont susceptibles de favoriser le développement de Parkinson. L’exposition à la manganèse, à certains métaux lourds, au monoxyde de carbone et à certains pesticides augmentent le risque de développer la maladie. Ces facteurs sont d’autant plus importants dans certaines professions industrielles ou agricoles. L’avancée en âge augmente également le risque d’être touché par une maladie neuro-dégénérative, bien que Parkinson puisse, dans de rares cas, toucher des personnes plus jeunes. Autre observation : les hommes sont plus nombreux à être atteints par la maladie que les femmes. Les blessures à la tête, les commotions à répétition semblent aussi augmenter le risque de développer cette affection. 

Prévenir la maladie de Parkinson

Les origines de la maladie restant inconnues, il est difficile d’identifier les meilleurs moyens de prévention. Cependant, plusieurs études ont prouvé que les maladies neuro-dégénératives peuvent être prévenues par une bonne hygiène de vie. 

Les personnes travaillant au contact de substances chimiques à risque doivent respecter les consignes de protection afin de réduire au maximum leur exposition. Les personnes vivant en milieu rural doivent également faire attention à ne pas être exposées aux pesticides. 

Pour favoriser une bonne santé du corps et plus particulièrement du cerveau, il est primordial d’avoir une alimentation équilibrée. L’organisme tout entier a besoin de nutriments pour bien fonctionner, tout au long de la vie. Il faut donc s’assurer que l’alimentation est suffisamment riche en oligo éléments, vitamines, protéines, eau… 

L’activité physique est également indispensable pour garder un cerveau en bonne santé : bouger au moins 30 minutes par jour et pratiquer un sport un peu plus intense au moins trois fois par semaine est essentiel pour préserver sa santé tout au long de la vie.

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