Tourist woman bored when encountering a traffic jam for over many hours during a weekend long tour and traveling with blue hatchback car and friends together on summer road trip at sunset.

Les meilleures solutions au mal des transports

Nausées, vertiges et parfois vomissements, prendre la voiture, le train ou le bateau n’est parfois pas de tout repos ! Pourquoi est-on facilement malade dans les transports ? Quelles solutions mettre en place pour que le trajet se passe mieux ?

Comprendre le mal des transports

On parle de cinétose ou de mal des transports pour désigner plusieurs troubles sans gravité qui surviennent lors d’un déplacement dans un véhicule : voiture, avion, bateau… Cette affection est due à la perception du mouvement par les yeux (les virages, la route ou les vagues) alors que le corps ne se déplace pas. Le cerveau a du mal à gérer l’opposition entre ces deux informations et l’organisme ne peut plus s’adapter au mouvement comme il a l’habitude de le faire lors d’un déplacement. 

Les symptômes se déclarent assez vite, après dix à vingt minutes de trajet : 

  • Nausées
  • Vertiges
  • Maux de têtes
  • Pâleur
  • Vomissements
  • Sueurs froides
  • Essoufflement
  • Hypersalivation… 

Ils disparaissent à l’arrêt, après quelques minutes. 

Le mal des transports s’atténue avec le temps. Il touche donc plus particulièrement les enfants entre deux à douze ans, les femmes enceintes ou encore les personnes sujettes aux migraines. Par appréhension, les personnes touchées par la cinétose peuvent développer des symptômes plus marqués ou anticipés. 

Les médicaments : à utiliser avec précaution

Le plus souvent, les professionnels de santé recommandent de traiter le mal des transports avec des sédatifs légers comme les antihistaminiques. Il faut les prendre au moins trente minutes avant le départ. Ces médicaments sont plutôt efficaces : ils empêchent les vomissements et réduisent les autres symptômes du mal des transports. Néanmoins, il est interdit de prendre le volant après les avoir pris. Ils peuvent induire un état de somnolence et réduire la résistance à la fatigue. C’est pourquoi certains de ces produits contiennent de la caféine pour limiter la sédation.

Il existe aussi des anti-nauséeux qui peuvent avoir de bons effets pour empêcher les vomissements, mais n’agissent pas sur les autres symptômes. Ils ont cependant l’avantage de ne causer aucune somnolence. 

Malheureusement, il n’existe pas beaucoup d’autres traitements médicamenteux pour venir à bout du mal des transports, celui-ci étant dû avant tout à une réponse inadaptée du cerveau. En cas de difficultés à supporter les déplacements, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien. 

Huiles essentielles et solutions naturelles : pas toujours efficaces

Depuis quelques années, les traitements naturels ont le vent en poupe. Huiles essentielles, extraits de plantes, bracelets d’acupression ont l’avantage de ne causer aucune somnolence et d’être plutôt inoffensifs. Attention toutefois aux huiles essentielles : il convient de les utiliser avec précaution car ce sont des actifs très concentrés. Basilic, citron, gingembre ou encore menthe poivrée sont des huiles essentielles qui se révèlent plutôt efficaces pour soulager les nausées. Ces produits sont conditionnés en spray, en roll-on ou en synergie à diffuser en voiture. Il est déconseillé de faire votre mélange vous-même : achetez un assemblage en pharmacie ou parapharmacie et respectez le mode d’emploi. Les huiles essentielles sont généralement interdites aux femmes enceintes, aux jeunes enfants et aux personnes épileptiques. Elles ne feront pas de miracle mais peuvent réduire les nausées et les inconforts digestifs tout en ne causant aucune somnolence. 

Il existe aussi des extraits secs de plantes comme le gingembre ou la menthe qui peuvent avoir une action sur le mal des transports. Mais leur efficacité n’est pas systématique. 

En bref, les solutions naturelles peuvent être efficaces sous certaines formes bénignes du mal des transports, ne causent pas de somnolence, mais ont un champ d’action très limité. 

Prévenir le mal des transports

Le plus sage reste encore d’adopter quelques bonnes habitudes pour prévenir les inconforts et les nausées. Contrairement aux idées reçues, il faut éviter de prendre la route le ventre vide. Néanmoins, il convient de limiter les aliments trop riches. Partez reposé et prévoyez boissons et en-cas pour le voyage : fruits secs, chocolat noir… 

Pour les adultes, il est recommandé de voyager à l’avant. Pour les enfants, placez-les à l’arrière à côté d’une fenêtre légèrement ouverte pour qu’ils respirent facilement. Fixez votre attention à l’extérieur : évitez de lire ou de consulter votre téléphone. Regardez un point fixe à l’horizon, un peu comme si vous conduisiez vous-même. Faites de votre véhicule un environnement calme et agréable : écoutez une musique douce, fermez les yeux… En train, voyagez dans le sens de la marche et levez-vous de temps en temps pour faire quelques pas. En avion, préférez une place au niveau des ailes. Enfin, en bateau, restez le plus possible à l’extérieur et posez votre regard au loin. 

Il n’est pas toujours facile de se déplacer avec un enfant qui a le mal des transports. Pensez d’abord à le rassurer : ce trouble disparaît généralement avec le temps. Faites régulièrement des pauses, proposez-lui de boire un peu d’eau, emportez un coussin pour plus de confort… Mais évitez jouets, livres et écrans : pour limiter les nausées et les vertiges, il faut regarder dehors. Consultez votre pédiatre si le problème persiste ou que les symptômes s’aggravent.

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