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Quels traitements contre l’infertilité ?

Un an, deux ans, trois ans, voire plus sans réussir à avoir d’enfant, c’est le cas de 10% des couples hétérosexuels en France. Certaines causes expliquent le phénomène et il existe heureusement des solutions pour y remédier. 

Les causes de l’infertilité

On parle d’infertilité chez un couple hétérosexuel lorsque les tentatives de procréation restent infructueuses après deux ans. Il faut savoir que les jours fertiles étant limités en nombre et variant d’un cycle à l’autre, il est normal qu’avoir un enfant prenne du temps. Pour évaluer la fertilité d’un couple, il est nécessaire que les rapports sexuels soient complets, réguliers (deux à trois fois par semaine), sans contraception. On ne parle de stérilité que lorsqu’il est prouvé qu’un individu ne peut biologiquement pas avoir d’enfant : anomalie génétique, incapacité à produire un ovule sain, malformation utérine, azoospermie… Elle est irréversible, alors que l’infertilité correspond à une difficulté à procréer à un moment donné. 

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de l’infertilité, mais il arrive aussi qu’aucune cause ne soit découverte. L’âge et le mode de vie peuvent impacter la fertilité : le tabagisme, l’avancée en âge chez les hommes comme chez les femmes, le surpoids et l’obésité, mais aussi l’exposition à certains pesticides ou polluants peuvent altérer les capacités reproductives. 

Les traitements contre l’infertilité masculine

En cas de difficultés à procréer, il convient de consulter son médecin-traitant pour identifier les causes. La réponse proposée sera progressive : il sera tout d’abord recommandé de faire évoluer le mode de vie. Consommation d’alcool, tabagisme, alimentation, contact avec des produits dangereux… Parfois, changer ces petites choses peut aider à débloquer la situation. 

Des examens seront prescrits pour identifier la cause et proposer une solution adaptée : spermogramme, bilan hormonal, examen urologique, recherche d’IST ou MST… En cas d’infection de l’appareil uro-génital, la fertilité peut être impactée : la guérison peut donc aider à la procréation. Dans le cas où les hormones sont en cause, un correctif hormonal peut être prescrit : il permet de rétablir les niveaux de testostérone et de FSH nécessaires à la fertilité. Contrairement aux idées reçues, la production hormonale des hommes évolue tout au long de la vie et leur fertilité baisse avec l’âge : passés 40 ans, ils ont plus de chances de produire des spermatozoïdes moins sains, avec des anomalies génétiques.

Parfois, l’infertilité est causée par un problème anatomique, comme une rupture de segments ou l’obstruction du canal déférent. Une intervention chirurgicale peut être envisagée pour y remédier. 

Les traitements contre l’infertilité féminine

Les causes de l’infertilité féminine sont en général bien connues et il existe différentes réponses thérapeutiques plus ou moins efficaces selon l’âge et l’état de santé général. Le médecin va tout d’abord évaluer le mode de vie de la patiente et essayer d’écarter les causes non médicales : stress, tabagisme, consommation d’alcool, alimentation, le cycle menstruel étant très sensible à l’état psychologique ou 

Dans 20% des cas, l’infertilité est due à une anomalie ovarienne : insuffisance, ménopause précoce, dérèglement hormonal… C’est pourquoi le bilan de fertilité féminin se compose le plus souvent d’une prise de sang en début de cycle ainsi que d’une échographie pendant la phase folliculaire. En cas de dérèglement hormonal, des traitements peuvent être proposés. Certaines IST peuvent aussi altérer la fertilité, il convient alors de vérifier l’absence d’infection et, le cas échéant, de la traiter par antibiotique. 

Il existe aussi des médicaments pour stimuler l’ovulation, qui peuvent se révéler efficaces, notamment en cas d’endométriose. Il peut arriver que l’infertilité soit due à l’obstruction des trompes de Fallope : une intervention chirurgicale peut alors être proposée. Sauf diagnostic précis de la cause, les solutions médicamenteuses sont proposées en première intention, car elles ont l’avantage d’être moins invasives et moins lourdes que la stimulation ovarienne en vue d’une PMA. 

Le recours à la PMA

Si aucune des méthodes médicamenteuses ou instrumentales ne débouche sur une grossesse naturelle, la PMA peut alors être envisagée. Celle-ci repose sur plusieurs méthodes qui permettent d’aider les couples infertiles ou les femmes (seules ou en couple avec une autre femme) à procréer : 

  • L’insémination (avec traitement hormonal de stimulation ovarienne)
  • La fécondation in vitro
  • L’accueil d’embryon congelé. 

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