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Proche de jeunes parents, que puis-je faire pour les aider ?

Pandémie, cododo, allaitement exclusif ou non, post-partum, santé… La charge mentale des jeunes parents, en particulier des mères, explose. Grands-parents, amis, cousins, que pouvons-nous faire pour les soutenir pendant les premiers mois ?

Post-partum et charge mentale

Le concept de charge mentale domestique a été développé par différents courants féministes de les années 1970 et est revenu sur le devant de la scène, notamment suite à l’épidémie de Covid-19. Plus qu’un problème de répartition des tâches ménagères, la charge mentale représente l’effort continu de penser à ses tâches. Pensez à préparer le dîner, à vider le lave-vaisselle, à offrir un cadeau de naissance à sa belle-sœur, à racheter des caleçons pour son conjoint… Bref, à être le “chef de projet” du foyer, tandis que le compagnon n’en est trop souvent que “l’exécutant”.
Avec la naissance d’un enfant, la charge mentale s’amplifie. D’abord, aux tâches quotidiennes s’ajoutent les soins à apporter au nouveau-né, mais aussi à soi-même après l’accouchement. Le congé paternité n’étant pas obligatoire, et bien plus court que son pendant féminin, les femmes se retrouvent souvent isolées avec leur bébé, seules à gérer une maison en pleine révolution. Penser à tirer son lait, à prendre rendez-vous chez le pédiatre ou le kiné, à calmer le bébé si le conjoint est en télétravail, à étendre le linge, à préparer les repas…

Apporter une aide ponctuelle aux jeunes parents

Les proches de jeunes parents, mais aussi certains jeunes pères, déplorent de ne pouvoir aider car “les mères n’ont pas demandé”. Mais il est possible de soutenir les familles sans les envahir, même de temps en temps.
Vous passez visiter l’accouchée et le petit bébé ? Profitez-en pour faire la vaisselle, étendre le linge, préparer un repas (et ranger après !). Vous pouvez aussi garder un œil sur le nourrisson ou l’emmener faire un tour pendant que les parents font une sieste, prennent une douche…
Au lieu d’apporter un gâteau ou des dragées, proposez de faire les courses pour la semaine : pâtes, riz, café, papier toilette, essuie-tout… Vous pouvez aussi leur préparer des plats cuisinés à congeler et réchauffer.

Écouter et soutenir sans juger

Face à de jeunes parents qui font part de leurs difficultés, il peut être tentant de les inviter à ne pas se plaindre, à relativiser. Évitez le plus possible ce genre de réflexions, qui n’ont aucun rapport avec la situation :
  • “Sois content, ton bébé est en bonne santé”
  • “Pense à ceux qui n’arrivent pas à avoir d’enfants”
  • “Mais c’est merveilleux d’avoir un enfant !”
  • “Untel a eu un enfant qui ne dort pas/marche pas/parle pas à deux ans”, etc.
Écoutez sans intervenir, avec attention et ne jugez pas leur éducation, leur vie privée ou leur manière de se confier à vous. Au lieu d’inviter à relativiser, dites plutôt :
  • “Comment puis-je t’aider ?”
  • “Veux-tu que je m’occupe du petit aujourd’hui ?”
  • “Vous vous en sortez très bien”
  • “Vous allez trouver votre rythme”.
Appuyez-vous sur le positif (il y en a forcément !) et proposez votre aide pour pallier les soucis rencontrés.

A la MCF, on soutient les jeunes parents ! 

Tous nos adhérents qui deviennent parents bénéficient d’un forfait naissance ou adoption de 500€. Pour l’obtenir, il suffit de transmettre une copie de l’acte de naissance ou du jugement d’adoption. Plus d’informations ici.

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