Octobre rose : quelles actions pour la santé des femmes ?
Le mois d’octobre est l’occasion de parler des cancers qui touchent spécifiquement les femmes et d’agir pour une meilleure prévention. Zoom sur trois objectifs essentiels de cette initiative mondiale.
Mieux connaître les causes des cancers et ouvrir de nouvelles pistes de guérison
L’initiative Octobre rose ne s’adresse pas qu’aux femmes, mais à toutes celles et ceux qui sont touchés, de près ou de loin, par le cancer. Depuis 1985, cette action s’est notamment manifestée par des dons qui ont aidé à faire progresser la recherche :
- Mise au point de traitements hormonaux pour les cancers hormono-dépendants
- Développement d’anticorps liés aux molécules de chimiothérapie
- Premières immunothérapies en association avec la chimiothérapie pour les cancers à haut risque…
Octobre rose n’est pas que l’occasion de faire de la prévention à grande échelle, mais aussi de rappeler l’importance de la recherche dans la lutte contre le cancer et de son financement, qui permettra d’ouvrir de nouvelles pistes de guérison pour les femmes touchées par les cancers du sein.
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Faire connaître l’importance de l’auto-examen et du diagnostic
Il est facile pour une patiente d’identifier rapidement une grosseur sur sa poitrine : c’est pourquoi l’auto-surveillance et l’observation des seins sont recommandées pour toutes les femmes, à partir de 25 ans. Cependant, elles doivent être complétées par un examen clinique complet, effectué par un professionnel de santé. Le suivi peut être assuré par un médecin généraliste, une sage-femme ou un gynécologue, une fois par an minimum, dès 25 ans. En fonction de l’âge et des antécédents familiaux de la patiente, une mammographie sera prescrite. Entre 50 et 74 ans, toutes les femmes sont invitées à faire une mammographie tous les deux ans, dans le cadre du dépistage organisé. Toutes ces actions de prévention permettent de détecter les cancers tôt, et donc de favoriser des traitements moins lourds et moins agressifs.
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Poser ses questions et trouver des réponses
De nombreuses inconnues entourent encore la question du cancer du sein : ça n’arrive qu’après 50 ans, les déodorants favorisent le cancer, toute grosseur à un sein est synonyme de cancer… Octobre rose, c’est aussi l’occasion de mettre fin aux idées reçues et de lever les tabous sur la maladie :
- En invitant les femmes à en parler à leurs proches, les patientes sont plus à même d’identifier des antécédents familiaux et donc d’être suivies en conséquence
- En identifiant les anomalies à observer : boule dure et indolore (nodule), écoulement, rétractation cutanée, ganglion sous le bras…
- En informant sur les différents types de cancer du sein…
Source : Ligue contre le cancer
© iStock
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