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Tout comprendre sur le cancer du col de l’utérus

 
Chaque année, on dépiste près de 3000 cas du cancer du col de l’utérus. Bien qu’il passe inaperçu la plupart du temps, il peut être parfaitement soigné s’il est dépisté suffisamment tôt. Néanmoins, il s’agit du seul cancer en France dont le taux de survie à 5 ans a baissé depuis les années 1990. 

Les causes et le diagnostic du cancer du col de l’utérus

Le col est la partie basse et étroite de l’utérus, reliée au vagin. Le principal facteur du risque de cancer sur cette zone est le papillomavirus humain (HPV). Il se transmet par simple contact sexuel et ne peut pas être bloqué par le préservatif. Environ 80% des individus connaissent au moins une infection par le HPV. La plupart du temps, les infections guérissent spontanément. Mais lorsqu’elles s’installent dans la durée – ce qui concerne 10% des cas – , le virus risque de créer des lésions précancéreuses ou cancéreuses. Le tabagisme est également un facteur de risque, car il ralentit la cicatrisation du col. D’autres IST ou MST (chlamydia, VIH, gonocoque…) sont également mises en cause. 
Le dépistage par frottis est le meilleur moyen de détecter la présence d’éventuelles lésions cancéreuses. L’examen doit être effectué en-dehors des règles, tous les trois ans, chez toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans. Si des cellules cancéreuses sont repérées, une IRM est prescrite pour évaluer l’étendue de la maladie. 

Le traitement du cancer du col de l’utérus

Les lésions précancéreuses de bas grade peuvent régresser sans traitement ou être éliminées par laser ou cryothérapie. Dans le cas d’une tumeur de moins de 4 centimètres, une partie du col sera ôtée par opération chirurgicale. Une hystérectomie (ablation totale de l’utérus) peut également être pratiquée, en fonction de la taille de la tumeur.
Généralement, les professionnels de santé optent pour la radio-chimiothérapie concomitante dans le cas des tumeurs plus grosses. Le traitement s’achève par une curiethérapie. 
Un suivi spécifique avec examens réguliers sera mis en place tous les quatre mois pendant deux ans, puis tous les six mois pendant trois ans, et enfin une fois par an, à vie. 

La prévention du cancer du col de l’utérus

Actuellement, des vaccins contre les papillomavirus les plus fréquents permettent de se protéger des infections. Ils doivent être effectués au plus tard dans l’année qui suit le début de l’activité sexuelle. Ils sont particulièrement recommandés aux jeunes filles, mais aussi aux hommes homosexuels ou bisexuels et aux personnes immunodéprimées. A ce jour, moins de 20% des jeunes filles sont vaccinées contre le HPV. 
Le cancer du col de l’utérus, comme toutes les autres affections, se soigne mieux s’il est dépisté à temps. Il convient donc de faire réaliser des frottis régulièrement, en suivant les recommandations de votre médecin. 
Les MST et IST peuvent également aggraver les infections causées par le HPV. Il est donc nécessaire de s’en protéger, dès le début de la vie sexuelle.

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