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Comment surmonter le bégaiement ?

 
Plus de 650 000 Français souffrent de bégaiement. Dans 95%, il apparaît autour de l’âge de quatre ans. Très handicapant, il n’est toutefois pas insurmontable !

Bégaiement : des causes obscures

Il est difficile d’établir une liste exhaustive des facteurs causant le bégaiement. Il s’agit d’un trouble très complexe et encore mystérieux, qui peut toucher enfants comme adultes. Il peut apparaître brutalement ou progressivement et est parfois difficile à repérer : on bégaie généralement dans des circonstances particulières (en public, sur certains mots ou sonorités…). Plus que d’un trouble du langage, il relève de la communication : on ne bégaie pas quand on parle tout seul. Les hommes sont beaucoup plus touchés que les femmes, mais chaque cas reste particulier. 
Aujourd’hui, on estime que le bégaiement peut avoir des causes génétiques, psychologiques et psychiques. Il peut aussi apparaître suite à un retard de langage. 

Surmonter le bégaiement : agir vite

Lorsqu’un enfant démarre l’apprentissage de la parole, il est normal qu’il fasse des erreurs ou répètent certaines syllabes. Mais parfois, ces troubles s’installent, l’enfant bute sur certains mots, se crispe et surtout est conscient qu’il ne parvient pas à communiquer correctement. Chez les moins de cinq ans, il est possible de corriger assez vite le bégaiement. Mais les parents ont parfois du mal à le repérer. Il ne faut donc pas hésiter à consulter dès les premiers signes. 
Si le bégaiement ne se soigne jamais totalement, il est possible de le rendre quasi indétectable grâce à un suivi adapté. Plutôt que des méthodes uniquement correctrices, les professionnels préfèrent travailler sur l’acceptation des symptômes, les jeux de rôle, l’humour… Il s’agit surtout de prendre du plaisir à parler et à communiquer : théâtre, conversations animées, expression de soi… 

Bègues et inspirants : quelques personnalités célèbres

Le bégaiement n’est pas une fatalité… Et ces personnes le prouvent ! 
Napoléon Ier fait partie des personnalités françaises les plus célèbres et était touché par le bégaiement, comme beaucoup d’autres rois ou politiciens français : Louis II, Louis XIII, François Bayrou…
Winston Churchill, chef d’Etat mais aussi homme de lettres, poète et artiste peintre, se décrivait lui-même comme atteint d’un trouble de l’élocution. Il n’en demeure pas moins que son phrasé inimitable a marqué toute une génération de Britanniques. 
Marilyn Monroe, emblème du Hollywood des années 1950 à 1960, bégayait dès ses premiers mots. Son travail sur sa voix se reconnaît à son timbre particulier, presque soufflé. 
George VI, roi d’Angleterre et père d’Elizabeth II, souffrait d’un bégaiement très sévère. Ses discours se transformaient en véritables supplices pour l’assistance comme pour lui-même. Grâce à un travail de longue haleine, il parvint à dépasser son bégaiement et retrouva une élocution quasi irréprochable. 
Enfin, l’acteur Bruce Willis bégayait à partir de huit ans, souffrant aussi de moqueries et de harcèlement à l’école. C’est à seize ans, après des cours de théâtre, qu’il a réalisé que son bégaiement s’arrêtait dès qu’il montait sur scène et jouait un rôle. 

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